| Dernières réponses | |  Voilà le merveilleux quartier de la petite Alice. Vivre seule là dedans relevait parfois un peu du masochisme...
Assise sur le trottoir, juste devant son immeuble, ou plutot l'amas de pierre qui lui servait d'immeuble, une cigarette en main, Alice laissait son regard se perdre dans la fumée qui s'échappait du petit bout rouge incandescent qui se trouvait au bout de sa clope, une lueur de culpabilité dans les yeux. Elle ne devrait pas fume,r elle le savait. Enfin, parler d'elle en disant qu'elle fumait était un bien grand mot... Elle ne fumait qu'une cogarette par jour et c'était celle du soir, avant d'aller se coucher. C'était devenu un rituel qui marquait la fon de sa journée. Elle ne savait même pas comment ça lui était venu. Mais ce qui était sur, c'était qu'elle ne pouvait plus s'en passer. Pas à cause du tabac en lui même, mais à cause de la symbolique de cette cigarette. Le fait de s'emmitouffler dans un gros menteau, pour ne pas avoir froid et cacjer ses formes au cas ou un voler passerait, claquer des dents tandis qu'elle cherchait désespéremment son briquet et fumer la cigarette, assise sur le trottoir déser, à la lueur d'un simple lampadaire, observant les deux ou trois seules "grandes" résidences du quartier, c'était une façon de se dire: "C'est bon t'as fini ta journée repose toi" pour elle. Et on allait tout de même pas la priver de ce plaisir.
Elle tira une longue bouffée de tabac, observant la fraise briller un peu plus tandis qu'elle aspirait et finit par respirer lentement pour faire rentrer la nicotine dans ses poumons avant de l'extraire. A toute autre heure de la journée, elle trouvait ça dégueulasse. Mais là, c'était carremment le paradis!^^
Pourvu seulement qu'un type ne vienne pas essayer de la violer...=.= |
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